Simone Gbabgo n’est plus poursuivie par la justice internationale: le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre l’ex-Première dame ivoirienne, accusée de crimes contre l’humanité lors de la crise de 2010-2011 a été levé. “La Chambre considère qu’il est approprié de décider que le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo cesse d’être effectif”, écrit la CPI, répondant à une demande du procureur. Nous serons à Abidjan dans ce journal avec notre correspondante Hannane Ferdjani.
Dans le reste du journal de l’Afrique, le Conseil d’Etat français a validé vendredi l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où ce frère du président déchu Blaise Compaoré est mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat d’un journaliste, une affaire qui a meurtri ce pays. “La requête de M. Compaoré est rejetée”, indique la décision du Conseil d’Etat, rappelant que le décret “accorde l’extradition de M. Compaoré aux autorités burkinabè pour des faits d’incitation à assassinats qui ne présentent pas un caractère politique”. Vous entendrez la réaction de Bénéwendé Sankara, il est l’ancien avocat de la famille Zongo, aujourd’hui ministre de l’Urbanisme, mais dont le cabinet continue d’assurer la défense des Zongo. Il est interrogé par Célia Caracena.
Enfin notre invitée ce vendredi est à la tête d’une fondation dont le nom résonne avec la création contemporaine africaine : Marie-Cécile Zinsou, présidente de la Fondation Zinsou. Depuis 2005, elle est chargée de faire briller cette collection riche de plus d’un millier d’œuvres d’art africain. Entretien à la fin de ce journal