« Nous exprimons toute notre solidarité à nos concitoyens pour cette difficulté de déplacement vécue consécutive à ce mot d’ordre de grève de quarante-huit heures largement suivi au niveau national et décrété par l’intersyndicale des transporteurs » explique cheikh Oumar Gaye, le directeur des transporteurs.
Pour le directeur des transports, « l’Etat n’est pas resté les bras croisés ». Et d’ajouter : « l’Etat a tenté d’enclencher des concertations depuis le 09 novembre 2021, lorsqu’on a reçu la plateforme revendicative ». A l’en croire, toutes les tentatives ont été vaines, les acteurs n’ayant pas déféré à l’invitation de Mansour Faye, ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement pour discuter des points de revendications de la plateforme ». Selon lui, dix points concernent six départements ministériels : « c’est une plateforme revendicative multisectorielle ». Et de poursuivre : « le ministère de tutelle voulait piloter tous ces questionnements avec les autres départements ministériels pour trouver des solutions ». Toutefois, tient-il, à préciser, « c’est déplorable le fait que les concitoyens qui voulaient exploiter ont reçu des menaces ou ont subi un caillassage de leur matériel roulant ». Car, fait-il révéler, l’opérateur public DDK et une partie de l’Aftu voulaient circuler.
Maimouna Ba