Mohamed Mbow est un agent technique d’élevage à Bayakh Sylla sur la route de kayar dans la région de Thiès. Il fait constater des difficultés dans le secteur tout en interpellant les autorités pour plus de considération. Selon lui, il n’existe pas encore de médicaments sur le plan sanitaire. Outre cela, il plaide pour la formation des jeunes dans le domaine de l’aviculture.
« Nous avons une ferme dans la localité, en même temps, je suis un technicien vétérinaire ; nous avons trouvé des gens qui nous ont fait la formation pratique, pour nous montrer comment on peut gérer le pigeon ou le canard » explique Mohamed Mbow. A l’en croire, ce sont des gens qui connaissent cette activité depuis longtemps. Pour Mohamed Mbow, il a fait une formation au centre national technicien. « Nous avons petite base de l’aviculture, sur la pratique, des gens ont apporté leur concours pour nous expliquer, de telle sorte que le travail est devenu facile pour nous » dit-il. Et de poursuivre : « nous connaissons l’environnement des pigeons, c’est pourquoi si on les déplace, nous pouvons savoir leur production. Toutefois, il étale des difficultés sur le plan sanitaire, notamment dans le domaine de l’aviculture. Parce que, dit-il, au Sénégal, « il n’y a pas encore de médicaments ». Selon lui, c’est un frein si les animaux sont malades. « Mais, nous sommes obligés de chercher en remède ; cela nous empêche d’avancer » a-t-il soutenu. Du fait qu’il existe une école vétérinaire et pharmaceutique, il invite l’Etat à leur appuyer sur les médicaments ; aussi former les jeunes dans l’aviculture, parce que, dit-il, c’est un secteur plein d’avenir.
Maimouna Ba