La COP26 a démarré il y a une semaine et elle aura été celle des premières annonces sur fond évidemment de négociations puisqu’il s’agit ici de revoir à la hausse l’accord de Paris de 2015. Des travaux aussi sur fond de pression des défenseurs de l’environnement qui ont manifesté samedi et doutent de l’issue positive des débats.
Durant cette première semaine de COP, il y a eu des promesses sur le charbon notamment : la promesse de vingt pays d’arrêter de financer les énergies fossiles à l’étranger, mais aussi de quarante pays de passer du charbon à l’énergie propre d’ici 2030-2040.
Certains gros consommateurs comme la Corée du Sud ont répondu présents, mais les grands acteurs du secteur (Australie, Chine, États-Unis) sont aux abonnés absents. Pourtant, depuis le début de cette COP, on se cale plus sur les 1,5° de réchauffement à ne pas dépasser que sur les 2°, et moins de préférence, du Traité de Paris.
Quelques pays retardataires ont finalement donné leurs NDC, leur contribution à la baisse des émissions. On attend de savoir quels seraient leurs effets sur les 2,7° vers lesquels on se dirigeait avant la conférence.
Pour cette conférence internationale, les chefs d’État et de gouvernement avaient répondu présents mais les absences prévues ont été remarquées, particulièrement celle du Chinois Xi Jinping. Cette conférence internationale a également été marquée par des manifestations, en fin de semaine, avec notamment Greta Thunberg. La militante suédoise affirmait déjà que la COP26 était un échec alors qu’elle n’est pas encore terminée.
rfi