Situé à cheval sur l’équateur et au centre du continent, la R.D.Congo constitue un vaste territoire d’environ 2.345.000 km entouré par neuf pays voisins : l’Angola, la R.D.Congo, la République centrafricaine, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie.
Le pays aussi le domaine d’une grande diversité climatique. Ses richesses naturelles renouvelables et non renouvelables ont un potentiel sans commune mesure avec les autres nations du continent africain. Son importante diversité biologique est représenté par un complexe végétal imposant et de faciès varié, allant de type forestier dense jusqu’aux savanes plus ou moins boisées en puisant par les forêts claires habitats d’une faune également diversifiée, comprenant quelques espèces endémiques rares ou uniques au monde. « La R.D.C est sans doute l’un des pays le mieux nanti en forêts » nous renseigne un congolais résidant au Sénégal. Il fait comprendre que les autorités congolaises n’y croient pas totalement à l’environnement. « On ne se préoccupas de notre environnement à cause de la politique » se plaint-il. Abondant dans le même sens, N.S étudiante évoque le manque de comportement de certains congolais avant d’inviter ses concitoyens à prendre l’exemple du Rwanda. Pourtant, dit-elle, « c’est un pays qui revient de loin avec la guerre civile ». Un autre interlocuteur membre de la communauté invite le président Félix Tshisekedi à mieux préserver la biodiversité. Ainsi, il interpelle le président de la RDC à faire un effort dans ce sens. Notre interlocuteur fait même rappeler l’aide de la banque mondiale et de la FAO pour en améliorer la gestion. Une chose est certaine. En République démocratique du Congo, un nouveau code forestier contenant plusieurs innovations a été promulgué en 2002. La RDC est-elle consciente de son rôle et de ses responsabilités dans le processus de la préservation de l’environnement et de sa diversité biologique.
Aissatou Ba