La 3ème vague de la pandémie du Coronavirus s’avère plus meurtrière que celles qui l’ont précédée et même des autres épidémies. Pour lui échapper, les autorités sanitaires, en particulier, recommandent les mesures-barrières, tandis que d’autres dénoncent le détournement de matériels médicaux et même, de l’oxygène : la vitale denrée qui fait souffler les vies.
Pour sensibiliser et appuyer les populations, pour la plupart laissées à elles-mêmes, associations de tous les horizons et « société civile » se donnent à fond, autant que possible. Même des politiciens s’y sont mis, surtout que c’est déjà la campagne électorale, bien avant l’heure, des élections locales. Mais dans ce méli-mélo, la voix du premier des Sénégalais est devenue, incontestablement, la moins audible. Pourtant ce n’est pas faute de quoi avoir ou devoir dire. Par exemple, les manifestations et rassemblements populaires, sociales et religieuses continuent de plus bel, après ses « tournées économiques ». D’autres se préparent, après la fête de la Tabaski. Qu’attend donc le Président Macky Sall « pour siffler la fin de la récréation », lui le partisan du « nouvel ordre mondial » ? Craint-il de le faire pour ne pas s’aliéner les votes-sanctions des chefs religieux et de leurs disciples à l’orée des prochaines élections locales, qui ouvriront la voie aux législatives et à la Présidentielle ? C’est ce que d’aucuns soutiennent, au-delà du cercle de ses opposants. Le Président Macky Sall ne pourra plus donc rester longtemps aphone. Ne serait-ce que parce que « la nature a horreur du vide ».