Le variant Delta hante le sommeil des scientifiques. A en croire, le professeur Souleymane Mboup, président fondateur de l’IRESSEF a fait croire que « la charge du variant Delta est 1602 fois plus virale que celle des autres variants ».
« Maintenant, sur tous les tests positifs de la semaine, on fait un tamisage, un screening et après on fait le séquençage. C’est comme ça qu’on a vu l’évolution des différents variants » explique le professeur Souleymane Mboup. Au tout début, fait-il rappeler, on avait un ensemble de variants, surtout au niveau de la première vague. « La deuxième vague c’était surtout le variant britannique qui était dominant. Maintenant, au dernier chiffre, on était à 70% de variant Delta. On continue à suivre tous ces variants pour voir comment ça évolue ; mais déjà 70% ça explique bien l’évolution du nombre de cas, de cas graves et le nombre de décès. Cette surveillance est continue et au fur et à mesure, nous informons le ministère de la santé » a déclaré monsieur Mboup. Pour le professeur Souleymane Mboup, le premier, c’est cette mutation qui lui permet d’infecter plus facilement les cellules et également d’infecter les personnes. Le second, dit-il, c’est que son temps d’incubation est beaucoup plus court que le temps d’incubation des autres variants. En conséquence, il faudra s’attendre à une explosion virale des cas.
