L’Hôpital Nabil Choucair : Qui ne connaît pas cette structure sanitaire logée à la Patte d’Oie, qui délimite Dakar Centre de sa grande banlieue ? Une position privilégiée qui sonne désormais comme une hécatombe pour la santé des populations ; ceci dans un contexte d’explosion de la 3ème vague de la Covid-19.
En effet cet hôpital des plus fréquentés de la capitale sénégalaise est devenu un terreau d’expansion du variant Delta de la Covid-19, tant Nabil Choucair est envahie par des saletés de toute nature. La crasse est telle que les mauvaises odeurs accueillent le visiteur. Elles sont le parfum quotidien dans le lieu. Ce qui amplifie les actions nocives des moustiques, dans un contexte hivernal de tous les risques sanitaires. Car outre la propagation du redouté virus, Nabil Choucair expose les populations obligées de la fréquenter à d’autres fléaux comme le paludisme et même des maladies dites « des mains sales ». Et, hélas, c’est à se demander où se terrent non seulement les autorités sanitaires, mais également l’équipe municipale de la commune de la Patte D’oie. On fait comme si de rien n’était ou si l’on estime pas qu’il y a d’autres urgences, telles qu’endormir les populations pour se saborder leurs votes aux prochaines élections locales. Une situation d’abandon et de culture de risques sanitaires qui doit mobiliser les associations citoyennes, des jeunesses et femmes en particulier, pour obliger les responsables à prendre à bras le corps la catastrophe sanitaire ambiante qu’est devenue l’hôpital Nabil Choucair. C’est une urgence, pour éviter le pire aux personnels et pensionnaires de l’hôpital, autant que ses populations riveraines !
Mapote Gaye