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Après le coup d’État, la Cédéao suspend le Burkina Faso de ses instances

Après le coup d’État, la Cédéao suspend le Burkina Faso de ses instances

Après le coup d’État de lundi au Burkina Faso, les chefs d’État de la Cédéao se sont réunis ce vendredi en sommet extraordinaire. L’organisation a suspendu le pays de ses instances, demandé la libération du président Kaboré ainsi que des autres responsables arrêtés. 

Le président burkinabè promet des actes face aux attaques | Afrique | DW |  26.11.2021

Comme pour le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est à son tour suspendu de toutes les instances de la Cédéao. Une sorte de passage obligé de l’organisation sous-régionale après tout coup d’État, qui veut toutefois rester « prudente et ne pas se précipiter », confie un participant au sommet.

« Il s’agit d’une rupture de l’ordre constitutionnel et dans ce cas de figure, nous avons notre protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance », indique Jean-Claude Kassi Brou, le président de la commission de la Cédéao. Ce protocole, rappelle-t-il, comprend trois dispositions majeures : toute accession au pouvoir doit se faire par des élections démocratiques ; toute prise de pouvoir antidémocratique est interdite ; l’armée est apolitique et républicaine.

Privilégier le dialogue

En suspendant le Burkina Faso de toutes ses instances, la Cédéao assure le service minimum. Pas de sanctions économiques ou ciblées pour l’instant donc, même si la question a été débattue durant le sommet. Selon un participant, certains pays souhaitent en effet que le principe de sanctions plus fermes soit inscrit noir sur blanc dans la charte de la Cédéao, en cas de renversement des institutions par la force.

rfi

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