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Covid-19: l’OMS prône la prudence à Noël et veut «mettre fin à la pandémie» en 2022

Covid-19: l’OMS prône la prudence à Noël et veut «mettre fin à la pandémie» en 2022

Alors que la pandémie de Covid-19 et le nouveau variant Omicron sèment le trouble partout dans le monde, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé, lundi 20 décembre, à la plus grande prudence lors des réunions de famille durant les fêtes de fin d’année. Il a également assuré que l’OMS ferait tout pour que 2022 soit « l’année où nous mettrons fin à la pandémie ».

Tedros Adhanom Ghebreyesus, la vigie éreintée de la santé

Plusieurs pays se confinent, ferment leurs frontières ou prennent de nouvelles mesures de restrictions. En cette fin d’année 2021, la pandémie de Covid-19 pèse encore très lourd partout sur la planète. Le nouveau variant Omicron se répand vite. Les États-Unis ont ainsi annoncé ce lundi qu’il était désormais majoritaire sur leur territoire, surpassant le variant Delta. Il représente 73,2% des nouvelles infections.

C’est dans ce contexte difficile de cinquième vague que Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est exprimé, plus tôt lundi, lors d’une conférence presse au siège de l’OMS à Genève, en Suisse. Le directeur général de la puissante agence onusienne a évoqué Noël et la période des fêtes de fin d’année, propices aux rassemblements et donc à la circulation du coronavirus. L’OMS, par la voix de son représentant éthiopien, recommande la plus grande prudence, quitte à annuler les festivités.

« Plus de rassemblements pendant les fêtes veut dire plus de contaminations, plus de services de santé saturés et plus de morts, a prévenu Tedros Adhanom Ghebreyesus. C’est une certitude. On est tous fatigués de cette pandémie. On voudrait tous pouvoir nous retrouver avec notre famille et nos amis. La meilleure façon d’y arriver, c’est de prendre des décisions difficiles. Les seules qui puissent nous protéger nous et nos proches. »

« Ça veut dire, dans certains cas, annuler les événements qu’on avait prévu, poursuit le directeur de l’OMS. Mais c’est bien mieux de les annuler maintenant et de célébrer après, que de célébrer maintenant et de pleurer plus tard. Une fête annulée vaut mieux qu’une vie perdue. »

rfi

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