Activité politique intense à Washington, à mesure que se rapproche un vote prévu ce jeudi 30 septembre sur le plan d’infrastructures de Joe Biden. Les démocrates sont toujours divisés sur le programme du président des États-Unis.
Plus que de la division, c’est presque une bataille rangée. D’un côté, il y a les démocrates dits progressistes, la gauche du parti, qui ne cessent de répéter qu’ils ne voteront pas ce plan (d’un montant de 1 200 milliards de dollars d’investissement) à la Chambre des représentants si un accord n’est pas trouvé sur l’autre plan, celui sur les réformes sociales. Il est encore plus important avec 3 500 milliards de dollars, pour financer la protection sociale, les gardes d’enfant ou encore les universités publiques.
Mais 3 500 milliards, c’est beaucoup trop pour une partie des démocrates dits modérés, emmenés notamment par le sénateur de la Virginie-Occidentale, Joe Manchin, dont le vote au Sénat est décisif vu la très courte majorité démocrate. Malgré les interventions multiples du président Joe Biden, qui a été élu sur ces promesses et qui joue donc sa crédibilité, Joe Manchin n’en démord pas. Il n’est pas d’accord pour ce chiffre qu’il considère astronomique.
rfi