La commission de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest plaide pour des conditions favorables. C’est pour permettre la participation effective de ses quinze Etats membres à la COP26 sur le climat ; un événement qui se tiendra à Glasgow du 31 Octobre au 12 novembre 2021.
Selon certaines indiscrétions, les dispositions prises, par la présidence de la COP26 semblent insuffisantes pour lever les restrictions sanitaires et les barrières logistiques (visas, hébergement ect…). Tout cela entre dans le cadre de la participation des délégations nationales des Etats membres de la Cedeao aux négociations internationales. En réalité, c’est pour créer une rupture du principe d’égalité au sein des négociations entre les parties. Aux yeux de plusieurs observateurs, la COP est une opportunité décisive, parce qu’il y’a des enjeux de financements et surtout d’approches collaboratives prévues au titre de l’article 6 de l’Accord de Paris, seront sans nul doute au cœur des débats. L’enjeu est de taille. Aussi, ce sont des négociations qui sont impactant pour les pays d’Afrique de l’Ouest. Ces pays ont un besoin énorme pour régler des difficultés. Ce qui signifie qu’ils seront prioritaires dans la demande et, il falloir qu’on pense à eux pour qu’ils puissent sortir de l’impasse. D’habitude, les dirigeants africains ne se soucient pas à l’adaptation du changement climatique. Donc, ses états ont un manque criard de financements sur les actions du climat. Dans tout cela, les Etats membres de la CEDEAO sont tous fragilisés ou du moins les plus vulnérables au monde. Il est temps qu’ils participent dans la mise en œuvre pour limiter le changement climatique. La COP 26 s’annonce, elle doit être essentielle pour la commission de la CEDEAO ; il leur faut une participation effective et se faire entendre. Les Etats d’Afrique de l’Ouest ont le droit de participer dans le respect des principes d’équité et de justice climatique : c’est un accord bien écrit dans le préambule de l’Accord de Paris.
Aissatou Bâ