La chine n’est pas contente du gouvernement congolais sur une diffusion des activités chinoises en République démocratique du Congo. A cet effet, le gouvernement chinois entend collaborer avec les autorités de la RDC pour sanctionner les principaux responsables de ce fait.
N’appréciant guère la diffusion de cette video, l’ambassade a immédiatement réagit à travers un documentaire que le journaliste camerounais Alain Foka a réalisé « En finir avec la traite négrière en Afrique », diffusé mercredi sur YouTube et très largement commenté à Kinshasa.
« Hautement attentive » à cette vidéo, l’ambassade précise avoir « saisi les autorités congolaises pour vérifier la réalité » des accusations portées. Le gouvernement chinois, assure l’ambassade, « demande toujours aux entreprises et ressortissants chinois de respecter strictement les lois et réglementations congolaises« .
Dans son message, l’ambassadeur ajoute de son côté être d’accord sur le fait que « les enquêtes doivent être menées en respectant les faits«, mais aussi « qu’il faut résister à la diffamation, à la xénophobie et aux incitations à la haine ». De son côté, la Ministre des Mines a indiqué qu’on a fait une confusion en martelant qu’elle s’oppose à cette décision de suspendre les activités chinoises. Mme Samba Kalambayi hausse le ton pour dénoncer cette décision. Cette mesure viole la loi sur les pouvoirs des gouverneurs, « le pouvoir de suspendre me revenant« , écrit-elle, en demandant au ministre de l’Intérieur de faire savoir au gouverneur qu’il doit revenir sur cette suspension. « Avec cette décision, que nous regrettons, on peut donc dire que la ministre des Mines tolère les abus commis par les sociétés chinoises à Mwenga » , a déploré à Bukavu le responsable de l’ONG Justice .
avec afrique environnement