Ces dernières années, l’Afrique subsaharienne est en proie à des inondations récurrentes et dévastatrices, dont les conséquences se traduisent, entre autres, par des déplacements importants de populations ; d’importants dégâts sur les habitations, les cultures et le bétail ; le développement des maladies liées aux eaux en surface ect…
Pour l’auteur Sylvestre Dasylva très connu dans le domaine de l’environnement n’a pas manqué de livrer son avis. Il est docteur en hydrologie de l’université de Paris 1 . « A ces périls, il faut ajouter la variabilité du climat et les péjorations qu’elle induit sur l’environnement et les ressources naturelles ; les choix stratégiques en matière d’assainissement pluvial » explique l’expert environnementaliste qui, dit-il, entraîne des dysfonctionnements au niveau des solutions dites classiques. Pourtant, malgré l’abondance ponctuelle d’eau, il fait comprendre que « l’Afrique subsaharienne, notamment dans sa partie sahélienne, connaît des déficits pluviométriques qui aggravent la désertification, la baisse de la productivité agricole et partant l’insécurité alimentaire. A l’en croire, la raréfaction de la pluie provoque également ici des problèmes de reconstitution des nappes phréatiques, dont la recharge pluviale insuffisante, empêche de faire face aux différentes sollicitions. Pour l’écrivain Sylvestre Dasylva, ces différentes problématiques plaident en faveur d’une adaptation de la stratégie de management des eaux pluviales et des eaux souterraines, appuyée sur une approche transversale, prenant en compte les contraintes majeures mises en évidence.